Retrait du Sénéchal d'Eban

Le jour n'était pas facile, pas évident, et la nouvelle à annoncer l'était encore moins ...
Darange d'Eban prit place dans la salle des annonces et rassembla l'ensemble de l'Ordre.

-"Mes frères, mes compères, mes amis ...

Je vous annonce en ce jour mon départ de l'Ordre pour rejoindre nos alliés, les In Nomine Patris, ainsi je vais continuer ma croisade contre le Malin, mais ailleurs.

Je pense avoir fait ce que j'avais à faire ici; j'ai fait de mon mieux et je me suis impliqué du mieux que je le pouvais. Je vous ai mené du mieux que je le pouvais ...

Les projets des In Nomine Patris me correspondent mieux; c'est là la raison de mon départ. Je garderai cependant contact avec vous; je pourrais me faire l'émissaire entre les deux ordres.

Gloire au Tout-Puissant, gloire aux Chevaliers du Christ, gloire aux In Nomine Patris."

Groem abasourdi par cette nouvelle , resta de marbre pendant quelques secondes ... puis il balbutia quelque chose :

"Mais Messire, qui contrôlera le continent 34/35 ?

Devrions-nous élire un nouveau chef ?

Soit, si telle est ta décision.
Le seigneur Davemop s'avança vers le sir DARANGE et lui posa la question: "qu'ont-ils de mieux à t'offrir que nous? Quelles sont leurs ambitions. Je ne sais pas si tu as le droit d'en parler, mais j'aimerais les connaitre.
Enfin, je préfère te voir partir chez nos alliés que chez nos ennemis.
J'espère que nous pourrons combattre bientôt sur le même champs de bataille.
Je respecte ta décision et tu seras toujours le bienvenu dans ma contrée.

Le Sir Moineau, ému par l'annonce du départ du seigneur d'Eban, respecte son choix et l'autorise à lui rendre visite s'il le veut.

Les réponses ayant fusé, ses frères semblaient respecter son choix; il leur répondrait à tous, un par un.

Tout d'abord au jeune et valeureux Groem.

"Votre Roi, Lusignan saura quoi faire: l'alliance est emplie de gens valeureux; l'un deux prendra ma succession."

Puis, se tournant vers l'expérimenté et fidèle Davemop:

"J'ai trouvé en le Père Vire un père spirituel; c'est ce que je cherchais. Je l'ai trouvé; je ne peux pas outrepasser cette chance; le Tout-Puissant m'en empèche.
Et ne t'en fais pas! Nous combattrons ensemble contre le Malin sur les champs de bataille de tout notre monde ..."

Le jeune sire Moineau semblait lui plus prostré que les autres. En quelque sorte ça touchait Eban .

Le roi Lusignan, revenant de la chasse, apprit la nouvelle et il fut d'abord énervé de voir son ami le quitter pour rejoindre des autres, mais ensuite il comprit que si c'était son choix il fallait le laisser. L'Ordre commence à prendre de plus en plus d'ampleur. C'était son choix et, selon le Roi, cela en était le mauvais !

Darange aperçut le roi Lusignan, et à sa mine renfrognée il comprit qu'il désapprouvait son choix, mais c'était le sien et il n'en changerait pas. Il avait trouvé chez les Chevaliers du Christ des valeurs intéressantes, mais pas celles qu'Eban recherchait; il les trouverait, ailleurs.

Monseigneur Nico etait attristé par cette décision. Il savait néanmoins que leurs chemins se croiseraient de nouveau.
"Je te souhaite bonne route, compagnon d'armes, et que le Tout-Puissant t'aide dans tout ce que tu entreprends!"

Yvain-Lionel prit alors la parole et dit:
"Messires, que ces changements ne vous inquiètent guère! Notre alliance est déjà forte quoiqu'elle soit encore jeune! Selon mon expérience, ce genre d'évènements sont fréquents et je préfère les voir se produire à ce stade plutôt que sous forme de trahison au milieu d'une guerre. Consolidons nos relations et apprenons à nous connaitre, de manière à ce que plus personne n'ait envie de rompre les liens d'amitié qui nous unissent!"

Sages paroles que vient de dire le seigneur Yvain-Lionel.

Le cadet Valius souhaite bonne chance et longue vie au Seigneur Darange et lui dis à une prochaine fois contre les troupes de Satan.

Merci messire !